Le 28 novembre 2017, devant les étudiants burkinabé, le président français avait déclaré que, « ne pas parler de démographie était irresponsable ». « 70% de jeunes en Afrique, oui c’est une chance, j’y crois. Mais c’est aussi une énorme responsabilité », laissait-il entendre.
Par la suite, les populations du continent, celles du pays des « hommes intègres » en premier, ont montré leur désapprobation aux propos tenus par Emmanuel Macron lors de sa visite officielle au Burkina Faso. Ce qu’elles ne savent pas, c’est ce que ces déclarations ne resteront pas lettre morte. Elles ont trouvé un écho favorable auprès de l’Exécutif burkinabé au point que celui-ci envisage sérieusement de promulguer une loi « antinataliste ». Celle-ci devra limiter à trois, le nombre de naissance par femme, apprend-on de source médiatique.
Dans un pays où les normes sociales restent des barrières importantes, il n’est pas probable que les conservateurs l’entendent de cette oreille. Mais pour le ministre de la santé de l’ancienne Haute-Volta, Nicolas Meda, dont le ministère est impliqué dans le projet de loi, c’est désormais une nécessité.
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