M. Koné, par ailleurs président de la commission ad hoc chargée de la réorganisation et de la relance du CDP, s’est exprimé à l’occasion de la première réunion plénière de ladite commission, samedi à Ouagadougou.
«L’objectif de la rencontre est de réunir les coordonnateurs provinciaux qui sont chargés, avec d’autres camarades à Ouagadougou, de conduire à la relance du parti et le renouvellement de ses structures territoriales», a-t-il dit.
Selon lui, cette première réunion plénière devrait permettre de s’entendre sur les directives devant guider le processus de relance du parti.
Léonce Koné a expliqué que la rencontre est placée sous le signe du renouveau, de la cohésion, de la relance du CDP sur la scène politique nationale. «Cette fois-ci nous voulons être une force importante de l’opposition politique républicaine», a-t-il argumenté.
«Notre parti ne peut se relever durablement et affronter l’avenir avec confiance que s’il est solide sur ses fondations qui sont constituées par les organes qui lui donnent vie à l’échelon provincial, communal, dans les villages, comme dans les arrondissements et les secteurs des villes», a-t-il encore dit.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), après la chute de son mentor, Blaise Compaoré, suite à l’insurrection populaire de fin octobre 2014, a connu des difficultés diverses.
En effet, durant la transition (2015), le parti a été dissous, avant d’être rétabli, plusieurs de ses cadres, conformément au code électoral modifié durant la transition, ont été écartés des élections de 2015 (présidentielle et législatives), d’autres leaders du CDP ont fui le pays ou ont été emprisonnés, etc.
A l’issue des élections législatives de 2015, puis des municipales de 2016, le CDP s’est positionné comme la 3e force politique après le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et l’Union pour le progrès et le changement (UPC).
Apanews
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