Le président nigérian Muhammadu Buhari s'est dit "inquiet" de "l'instabilité politique" qui règne au Togo.
Jeudi, des milliers de manifestants sont encore descendus dans les rues de Lomé pour demander la démission du président Faure Gnassingbé.
L'instabilité au Togo aura des conséquences régionales et nous devrons payer le prix du développement. Il doit y avoir une solution. Les amis de l'opposition et des autorités doivent les encourager à prendre des mesures conjointes. Ils doivent regagner une confiance mutuelle
Le président Buhari s'est exprimé après sa rencontre bilatérale avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, lors du sommet Europe/Afrique d'Abidjan.
Faure Gnassingbé est à la tête du Togo depuis 2005.
Il a succédé à son père le Général Eyadéma Gnassingbé qui a dirigé le pays pendant 38 ans.
La semaine dernière, M. Gnassingbé a brisé le silence en annonçant la tenue d'un dialogue avec l'opposition qui devrait avoir lieu "d'ici à quelques semaines".
La coalition de 14 partis d'opposition réclame toutefois des "mesures d'apaisement" en amont des négociations.
Elle souhaite la libération des personnes détenues, la levée de "l'Etat de siège" et de l'interdiction de manifester dans les villes du nord (Sokodé, Bafilo et Mango) et le retour des militaires dans les casernes.
Au cours du sommet Europe/Afrique d'Abidjan qui a pris fin jeudi, la question du Togo a été abordée.
Le président français, Emmanuel Macron, a dit mercredi soir souhaiter que "le peuple puisse s'exprimer librement".
"Je souhaite qu'il puisse y avoir un processus électoral qui permette une confirmation démocratique ou une alternance du pouvoir", a-t-il déclaré.
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