Au sortir d’une tournée dans le pays visant à évaluer l’exécution des projets financés par la BAD, l’on a également appris qu’au cours des quatre dernières années, les engagements de la BAD ont quasiment quadruplé.
Son accompagnement se concentre «essentiellement sur les infrastructures, notamment le transport et l’énergie. Nous intervenons aussi dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. Nous avons, par ailleurs, des interventions dans le secteur agricole, notamment le développement des chaînes de valeur», a expliqué le responsable de la BAD.
Le partenariat entre le Cameroun et la BAD «se manifeste, a-t-il indiqué, par une confiance de plus en plus accrue des partenaires techniques et financiers à la mise en œuvre du programme de développement du Cameroun ».
Cela a abouti, selon Racine Kane, à la « graduation du Cameroun depuis juin 2014, c’est-à-dire que le pays peut prendre de l’argent au niveau de tous les guichets de la BAD».
Pour divers analystes, cette coopération aurait pu être plus fructueuse, n’eût été «le démarrage tardif des projets, mais surtout la mobilisation tardive des fonds de contrepartie et la problématique de la passation des marchés» au Cameroun.
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