Suite au recensement du nombre de personnes tuées dans des manifestations en RDC en 2017, par le bureau des droits de l’homme de l’ONU à Kinshasa, les Nations unies ont conclu à un usage excessif de la force létale par les forces de sécurité pour réprimer ces manifestations.
« L’utilisation d’armes à feu dans le cadre de la gestion de foule ou d’encadrement des manifestations est complètement inappropriée, et par conséquent illégale et disproportionnée. La tendance est très inquiétante. L’utilisation de la force à l’usage des forces de sécurité et de défense sans pour autant ensuite qu’il y ait des responsabilités, que des enquêtes appropriées aient pu être menées, ni des poursuites initiées et des sanctions prises contre les présumés auteurs. Donc le passif est très lourd », affirme Aziz Thioye le représentant du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme
Aziz Thioye appelle d’ailleurs les autorités congolaises à se ressaisir en vue des élections qui doivent se tenir à la fin de l’année. « Ce rapport est une piqûre de rappel qui consiste à dire aux autorités qui ont des responsabilités, premièrement de protéger les citoyens et leurs biens, leur dire : le pays est en train d’aller vers des élections qui sont d’une importance capitale pour le pays, il faut créer les conditions d’un climat apaisé qui puisse permettre l’expression des diversités des candidatures et d’opinions », a-t-il déclaré.
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