Consternations, incompréhensions... La jeunesse du parti a convoqué une réunion extraordinaire ce samedi 8 avril, avec comme invité phare, Abdelilah Benkirane. C'est le moment de rendre les comptes.
Au lendemain de la nomination par le roi du gouvernement dirigé par Saadedine El Othmani, le PJD essaie de maîtriser la colère qui traverse ses troupes.
Grand vainqueur des législatives, le parti islamiste n’a hérité que de très peu de portefeuilles stratégiques dans cette nouvelle équipe. Après six mois de rudes négociations, ce sont les libéraux du Rassemblement national des indépendants (RNI) et les grandes figures sécuritaires du royaume qui se sont accaparé les ministères les plus importants.
Ce samedi 8 avril, la jeunesse du PJD a convoqué une réunion exceptionnelle de son conseil national à Bouznika (37 km au sud de Rabat). L’ordre du jour est sobre − « discuter de l’actualité du parti » − mais ce rendez-vous a tout l’air d’une réunion de crise qui vise à éteindre le feu des contestations.
Les jeunes veulent savoir
« Le mot contestation est un peu fort car ce n’est pas le cas de tout le monde. En revanche, il y a une volonté de savoir, de débattre, de comprendre… Il est tout à fait normal que les jeunes se posent des questions après ce qui s’est passé ! », déclare à Jeune Afrique Mohamed Amekraz, président du conseil national de la Jeunesse du PJD.
Avec Jeune Afrique
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