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Afrique

Maroc : La BCP veut s’implanter dans les pays africains à fort potentiel de développement

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« Notre objectif n’est pas d’être présent partout en Afrique. Nous voulons avoir une présence dans les pays à fort potentiel de développement. Nous nous imposons bien évidemment une limite par rapport à cette expansion internationale. Le poids de l’international ne devrait pas dépasser le tiers de nos réalisations, dans une parfaite logique de diversification », a-t-il déclaré dans une interview à « Media24 », un portail électronique marocain.

Pour lui, la Banque Centrale Populaire (Bcp), qui compte plus de 5 millions de clients, entend exporter son modèle banking et d’accompagner les projets locaux. « Nous ne souhaitons pas que cela réponde à une logique de présence seulement, il faut que ça nous permette d’exporter un modèle, de créer de la valeur et d’accompagner les projets locaux », a-t-il renchérit. 
 

Selon ce responsable, la BCP est présente dans pratiquement tous les pays importants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sauf au Ghana et au Nigéria. Ces deux pays ont deux modèles différents et « nous nous y intéressons de près ». L’objectif pour nous, c’est de trouver le bon modèle qui nous permettra de nous développer dans ces deux pays, a-t-il fait savoir.

Dans cet élan de conquête du marché africain, M. Mokdad a indiqué que la BCP s’intéresse également à l’Afrique de l’Est. « La deuxième zone la plus intégrée du continent et à laquelle nous nous intéressons, c’est l’Afrique de l’Est, dans laquelle des pays sont extrêmement dynamiques et très avancés sur le plan technologique. Nous sommes aussi opportunistes sur d’autres régions, comme en Egypte ou encore à Madagascar », a-t-il précisé.

A la question de savoir si la BCP est actuellement sur des pistes pour de nouvelles acquisitions, il a fait savoir que la Banque est sur deux pistes, dont la réflexion et le processus ont démarré il y a quelques temps. Il s’agit, selon lui,  du Niger et du Gabon.

« Nous avons des discussions qui sont dans un stade avancé et nous espérons pouvoir faire des annonces dans les prochains mois.

Nous avons aussi des pistes à Madagascar, où nous avons signé des accords importants en marge de la dernière tournée royale. Nous sommes aussi en prospection dans des pays anglophones comme le Rwanda », a-t-il confié.

Selon M. Mokdad, l’orientation générale de la BCP s’incline beaucoup plus vers des opérations d’acquisitions ou des partenariats. « Je ne pense pas que nous opterons à ce stade pour une création de banque. Nous préférons nous adosser à des partenaires. Nous souhaitons être majoritaires certes, mais avec un opérateur local qui connaît le terrain, les habitudes, les autorités et qui va nous accompagner dans la création de valeur », a-t-il expliqué.

Réagissant à une question sur les risques financiers que présente le continent africain et qui ont été énumérés par des instances internationales telles que le FMI, le responsable du BCP a relevé que dans tout développement et création de valeur, la dimension de prise de risque est omniprésente. « Aujourd’hui, pour un pays comme le Maroc, le choix d’investissement est en toute logique tourné vers le sud et dans l’Afrique subsaharienne. Nous sommes convaincus qu’en Afrique, il y a beaucoup d’opportunités à saisir », a-t-il martelé. 

« Nous essayons d’accompagner les Etats et leur dynamique de croissance. En parallèle, nous sommes bien conscients que le risque politique n’est pas nul », a-t-il estimé, notant qu’une dynamique très forte s’installe et se confirme d’année en année. « Ces pays vont certainement réfléchir deux fois avant de s’enliser dans des conflits politiques qui pourraient gâcher ces avancées économiques », a-t-il commenté. 

La BCP a aussi une politique de provisionnement prudente, ce qui se traduit à la fois par le renforcement des provisions dans les comptes consolidés du groupe et par la provision pour risque pays que la banque avait constituée et qui a dépassé les 400 millions de dirhams à fin 2016. « Ceci nous permet d’avoir, en plus du fonds de soutien que le groupe a mis en place depuis des années et de nos fonds propres, un matelas additionnel pour pouvoir faire face à d’éventuels risques. 
Nous sommes convaincus que tous les pays africains ne vont pas avoir une crise en même temps et que même s’il y a crise, elle ne peut qu’être passagère »
, a-t-il estimé.

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