Au moins six soldats nigériens et trois soldats maliens ont été tués mercredi dans des attaques distinctes imputées à des groupes jihadistes au Niger et au Mali, a-t-on appris de sources militaires et de sécurité.
Par ailleurs, plusieurs soldats français de l'opération antijihadiste Barkhane ont été blessés, dont un grièvement, par des tirs de mortier jeudi sur le camp de la force de l'ONU à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, déjà frappé en mai par une série d'attaques, dont l'une a coûté la vie à un Casque bleu. L'attaque au Niger, qui n'a pas été revendiquée, s'est produite à Abala à environ 200 km au nord de Niamey, près de la frontière malienne. "Il y a six morts dans cette attaque terroriste", quatre membres de la Garde nationale et deux gendarmes, a affirmé à l'AFP une source de sécurité nigérienne.
"Peu après 19H00 locales (18H00 GMT), des hommes lourdement armés venus à bord de quatorze voitures tout-terrain" ont attaqué la position militaire dans cette zone. La ville d'Abala, située dans la région nigérienne de Tillabéri et qui abrite un camp de réfugiés maliens, fait partie des zones que Niamey a placées en mars sous état d'urgence. Entre février et mars, une vingtaine d'agents des forces de défense et de sécurité ont été tués dans deux attaques attribuées aux jihadistes dans cette région.
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