En prélude à l’évènement, le comité d’organisation a animé une conférence de presse, lundi à Ouagadougou, pour annoncer que les journées de dénonciations seront marquées par diverses activités dont un forum d’échanges et de témoignages, un meeting de dénonciation.
«Nous organisons ces manifestations parce que nous nous rendons compte que l’impunité persiste toujours dans notre pays aussi bien pour les auteurs de crimes économiques que les auteurs de crimes de sang», a déclaré Ali Sanou, co-animateur de la rencontre avec les journalistes.
D’après M. Sanou, par ailleurs secrétaire général du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), l’un des objectifs de l’insurrection populaire en fin octobre 2014 au Burkina Faso a été trahi.
«L’une des raisons qui ont prévalu à une insurrection populaire, c’est justement pour que l’impunité puisse prendre fin», a-t-il indiqué.
Selon lui, ces «journées de dénonciation de l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques» visent à protester contre ces faits et à interpeler l’autorité sur son obligation à travailler à lutter efficacement contre l’impunité.
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