Pour son premier déplacement hors Europe, le président français a choisi de rendre visite aux forces armées présentes au Sahel. Quatre ans après le début des opérations, la situation reste épineuse.
C’est joli le désert, on peut y faire de belles images. Même sur une base militaire d’où l’on aperçoit l’immensité ocre à perte de vue. Pour un chef d’Etat français qui, pendant la campagne électorale, avait promis de se rendre rapidement auprès des forces armées en guerre, c’est l’assurance d’imposer une stature qui dépasse l’horizon hexagonal.
Pour sa première visite hors d’Europe, Emmanuel Macron se rendra donc ce vendredi au Mali, où l’intervention de la France a permis il y a quatre ans de chasser les djihadistes qui occupaient le nord désertique de ce vaste pays. On peut aisément imaginer qu’il y rappellera l’importance de la lutte contre le terrorisme, en se félicitant de l’action entreprise par nos soldats.
Comme François Hollande en janvier, son successeur concédera peut-être, lui aussi, que la guerre est certes loin d’être gagnée. Mais l’impression générale, on peut déjà en faire le pari, sera que cette guerre est «juste» et qu’elle va «dans le bon sens». Lire la suite
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