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Afrique

Putsch manqué au Gabon: les interrogatoires des mutins ont commencé

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Au Gabon, la tentative de coup d’Etat n’aura duré que quelques heures ce mardi. Les mutins qui avaient pris le contrôle de la radio nationale à l’aube ont été interpellés. Huit sont pour l’heure aux arrêts et deux ont été tués. Aucune information, en revanche, sur le nombre de civils interpellés après avoir tenté de manifester leur soutien aux putschistes.

Au lendemain de cette tentative de coup d’Etat, la vie a repris son cours normalement dans la capitale gabonaise. La coupure d’Internet qui était jusque-là le point noir de la situation dans le pays est désormais terminée. Le réseau a été rétabli à midi. Les réseaux sociaux marchent, la circulation est normale, les bouchons sont même de retour à certains endroits de la capitale. Les écoles, collèges et lycées ont rouvert. Cependant, beaucoup d’élèves n’ont pas effectué le déplacement et les présents ont manqué de professeurs. Les commerces et les administrations publiques sont également ouverts.

La télévision et la radio nationale fonctionnent moyennement. Le ministre de la Communication doit incessamment visiter la Maison de la radio en compagnie de ses collègues de l’Intérieur et de la Défense nationale. On évoque aussi la présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, parmi ces visiteurs. L’objectif est de faire l’état des lieux, qui a beaucoup subi de casse après les échanges de coups de feu entre les mutins et les forces loyalistes.

Quelles complicités ?

Tout s’est passé très vite lundi et finalement, au vu du

d’arrestations, très peu de personnes semblent directement impliquées dans cette tentative de coup de force. Cela suscite de nombreuses interrogations comme celle de savoir qui est réellement derrière ce putsch avorté.

C’est toute la question qui se pose actuellement et les Gabonais veulent avoir la réponse. Le jeune lieutenant était-il seul ou avait-il des complices ? Selon une source proche de l’enquête, l’interrogatoire a commencé. Les mutins soutiendraient, pour l’instant, qu’il s’agit d’un acte isolé, non inspiré par la haute hiérarchie militaire ni par des hommes politiques. Il n’y aurait pas de gros bonnets qui auraient instrumentalisé ces jeunes soldats, dont le leader, à savoir le lieutenant Ondo Obiang Kelly, formé au Prytanée militaire de Libreville et en Côte d’Ivoire, qui n’a que 26 ans. Un petit tour sur sa page Facebook laisse croire que le jeune lieutenant avait de grands rêves.

 

 
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