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Afrique

RDC: à Goma, mairie et manifestants se rejettent la responsabilité des violences

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En République démocratique du Congo, des organisations de la société civile avaient appelé à une journée ville-morte lundi à travers tout le pays, en vue de contraindre le président Joseph Kabila à quitter un pouvoir qu'il ne veut pas lâcher, selon elles. Un appel diversement suivi dans la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est de la RDC). Mais des manifestations de jeunes en marge de ce mouvement ont dégénéré en affrontements avec la police et l'administration et les organisateurs se rejettent la responsabilité de ces violences.

Le maire de Goma assure que les violences meurtrières de ce lundi 30 octobre, dans sa ville, sont le fait d'un mouvement insurrectionnel armé.

« La police s’est retrouvée très tôt le matin devant des rues barricadées, des rues qui étaient mises à feu avec des pneus brûlés, explique Dieudonné Malere Mamicho. La police, voulant rétablir l’ordre, s’est retrouvée devant une population insurgée qui a commencé à l’attaquer avec des armes blanches, comme des couteaux, des machettes, des lances, des flèches. Il y a eu des échauffourées. Il y a eu des bureaux de quartier brûlés, des gens blessés. La population locale fuyait, il y a eu débandade alors certains se sont blessés soit par les armes blanches détenues par cette population en colère, la population insurgée ; il y a eu aussi des morts, trois morts, un policier et deux civils. »

Les organisateurs contestent version de la municipalité de Goma

Les organisateurs de la journée ville-morte de lundi s'inscrivent en faux. Ils accusent la police d'avoir chargé en premier, lançant des grenades lacrymogènes et tirant à balles réelles sur des jeunes qui manifestaient pacifiquement, notamment dans le quartier de Majengo, dans le nord de la ville, ce qui a suscité leur colère.

« Le matin, il y a eu une population révoltée, des jeunes très révoltés qui ont brûlé les bureaux de la police au quartier Majengo. Et dans ce quartier, il y a eu beaucoup d’échanges entre la police et la population. Et c’est comme ça que quand il y a eu beaucoup de manifestations, beaucoup de pression, les policiers ont commencé à tirer des balles réelles, donc les forces de l’ordre. Et c’est comme ça qu’il y a eu quatre civils qui ont été tués, ce qui a accentué la pression de la population qui est parvenue à jeter des pierres sur les policiers. Et parmi les policiers, il y a un policier qui a été tué », raconte Ghislain Muhiwa, militant du mouvement citoyen Lutte pour le changement, la Lucha, l'une des organisations à l'initiative de la journée ville-morte.

 

 
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