Le président du Conseil italien Paolo Gentiloni a promis ce mercredi 13 décembre un « engagement sérieux » pour la formation de forces pouvant contribuer à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme au Sahel. La priorité de l’Italie, c’est le Niger qui peut jouer selon lui « un rôle clé dans le contrôle des flux migratoires ».
Le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, assure que l’Italie déploiera une mission militaire « au cœur de l’Afrique ». A commencer par le Niger avec, au départ, 150 personnes mobilisées.
Leur rôle sera de former les forces locales « confrontées à une recrudescence d’attaques », mais aussi de « surveiller et contrôler les flux migratoires » qui se dirigent vers les côtes du sud de l’Italie via la Libye. A terme, la mission italienne devrait être composée de 470 militaires dotés de 150 véhicules.
Le problème est qu’une telle mission ne peut démarrer sans l’aval de la Chambre des députés et du Sénat. Le vote pourrait se tenir avant le 30 décembre, avant la dissolution du Parlement en vue des législatives du printemps prochain.
Pour l’heure, une seule certitude : Rome poursuit sa politique très musclée de lutte contre les départs de migrants des côtes libyennes. Les arrivées ont diminué de 33% entre 2016 et 2017.
L'Union européenne contribue à hauteur de 50 millions d'euros à la force du G5 Sahel, lancée officiellement le 2 juillet dernier et qui a mené sa première opération début novembre. Elle mène parallèlement une mission de formation des forces armées maliennes (EUTM Mali) qui a formé 12 000 militaires depuis 2013.
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