Renvoyé une première fois à la suite de la première audience tenue le 14 décembre dernier, le procès de Khalifa Sall est reporté pour la deuxième fois.
Selon le maire Banda Diop, proche de Khalifa Sall, ce nouveau renvoi est rendu possible par les dispositions de l'article 174 évoqué par ses avocats.
Idrissa Seck, tout de blanc vêtu et accompagné de Bamba Fall, le maire de la Médina, a exprimé toute sa « désolation » et sa « tristesse ».
"Je voudrais exprimer ma désolation et toute ma tristesse qu'en 2018 le Sénégal offre au monde un tel spectacle où un président de la République manipule une institution pour écarter un adversaire politique redouté", a-t-il déclaré à la presse à la sortie de l'audience.
Le secrétaire général du parti Rewmi a déploré le non-respect de la séparation des pouvoirs comme institué dans la constitution.
"Notre démocratie organise la séparation des pouvoirs mais le président de la République manipule la justice. Ce n'est pas le mot d'un opposant, mais celui des magistrats", soutient-il.
Poursuivi pour détournement de fonds il est placé en détention provisoire le 7 mars 2017 avec certains de ses collaborateurs.
Avant le début du procès son immunité parlementaire a été levée le 25 novembre dernier.
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