Jeudi 28 Mars, 2024 - 10:22 PM / Abidjan +33
Jeudi 28 Mars, 2024 - 10:22 PM / Abidjan +33
Afrique

Zimbabwe : le chef de l’armée réclame la fin de « la purge »

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
image d-illustration

Le chef de l'armée zimbabwéenne a réclamé lundi la « fin » de ce qu'il a qualifié de « purge » au sein du parti présidentiel Zanu-PF, prévenant que l'armée pourrait « intervenir ». Une déclaration lourde de sens, qui survient peu de temps après le limogeage de l'ex-vice président Emmerson Mnangagwa.

« La purge actuelle qui vise clairement les membres du parti [Zanu-PF, au pouvoir, NDLR] qui ont été engagés dans la guerre d’indépendance doit cesser immédiatement », a déclaré le général Constantino Chiwenga lors d’une conférence de presse organisée lundi 13 novembre au quartier général de l’armée. « Nous devons rappeler à ceux derrière ces dangereuses manigances que lorsqu’il s’agit de protéger notre révolution, l’armée n’hésitera à intervenir », a-t-il martelé face à environ 90 hauts responsables de l’armée.

Déclaration rare

Cette déclaration, particulièrement forte et rare du chef de l’armée, intervient alors qu’Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a fui le Zimbabwe pour l’Afrique du Sud, selon ses proches. Emmerson Mnangagwa, longtemps pressenti comme un possible dauphin du président Robert Mugabe dont il est un de ses anciens fidèles, a été démis de ses fonctions de vice-président la semaine dernière, après un bras de fer avec la première dame, Grace Mugabe, qui se retrouve désormais en position idéale pour succéder à son époux âgé de 93 ans.

Emmerson Mnangagwa entretient des liens étroits avec les militaires. Il a d’ailleurs reçu le soutien des anciens combattants de la guerre d’indépendance au Zimbabwe. À l’approche des élections générales de 2018, son éviction pourrait avoir des répercussions incontrôlables.

Les Mugabe, des « demi-dieux »

Après son limogeage, il avait promis de défier Robert et Grace Mugabe, les accusant de se prendre pour des « demi-dieux ». Il avait ensuite assuré qu’il « reviendrait au Zimbabwe pour diriger » la Zanu-PF, qui n’est pas « la propriété personnelle » des Mugabe.

La réponse du régime ne s’est pas fait attendre : quelques heures plus tard, il était exclu du parti, dont le congrès aura lieu en décembre. À cette occasion, Grace Mugabe, une figure très controversée, pourrait être nommée à l’un des deux postes de vice-président désormais vacant.

 

 
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

  Auteur

  Commentaire :

  
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR