Affaire carburant toxique : Les éclairages de la SIR

Elle a donné de la voix. La société ivoirienne de raffinage ( Sir) s’est prononcé sur l’affaire des carburants toxiques, hier, à son siège à Vridi.D’entrée , Sirot Bruno, directeur général adjoint de la SIR a souligné que cette affaire de carburants toxiques remonte à l’enquête de l’organisation Public Eyes de septembre 2016. Il a indiqué que la SIR n’est pas indexé dans  ce rapport , mais intervient suite à l’émotion suscitée par  la résurgence de ce rapport par responsabilité en qualité d’entité en charge de la production de produits et de la mise sur le marché de produits pétroliers en  Côte d’Ivoire. Pour lui s’il s’avère qu’il y a du carburant toxique sur le marché, il faut le rechercher dans les combustibles provenant de la contrebande et non dans ceux qui ont passé le processus de raffinage de ses usines. «  La Côte d’Ivoire et la SIR ne sont pas concernés pas ces produits dits toxiques d’importation (…).A la SIR, il n’y a pas de traitement de produits toxiques, il y a tout un ensemble de mesures qui sont prises pour assurer la qualité des produits sortant de la SIR. », a-t-il indiqué. Poursuivant, il a ajouté que les spécifications des carburants en Côte d’Ivoire sont fixés par  le décret n° 2005-04-du 06 janvier 2005.A l’en croire, l’essence produite actuellement par son entreprise a une teneur en soufre de  10 parties par million(PPM) et ne contient par pas de plomb. Et depuis 2013, le gasoil produit par la SIR a une teneur en souffre inférieure à 2000 PPM, là où la spécification tolère 3500 PPM. Pour le benzène, Sirot Bruno a indiqué que l’essence produite en Côte d’Ivoire n’en contient que 3,6 % de volume, quantité  inférieure  au volume recommandé par  la spécification qui tolère  jusqu’à 5%.Abordant, la forte odeur dégagée par le carburant, il a rassuré que cette odeur n’est pas toxique avant d’expliquer qu’à ce niveau, c’est la teneur en oléfine qui détermine l’odeur du carburant. Toutefois, il a tenu a rassuré, la Côte d’Ivoire est en deçà de 35% de volume recommandé par la spécification. Il a conclu  qu’en matière de carburant la Côte d’Ivoire est alignée sur la norme Afri 2 pour le gasoil et Afri 3 pour l’essence.