Economie: l’Afrique, bientôt "cœur et poumon" du monde francophone (Patrick Achi)

Représentant le chef de l’Etat Alassane Ouattara à la Rencontre des Entrepreneurs Francophone (REF) 2021 le 24 août dernier à Paris, le Premier Ministre Patrick Achi a estimé que ‘’l’Afrique sera demain le cœur et le poumon du monde francophone, en ce sens qu’elle constitue un vivier extraordinaire de croissance’’.

 Selon le Chef du Gouvernement ivoirien, l’Afrique est le dernier continent où des investissements massifs dans les infrastructures, les services publics, les réseaux technologiques et le capital hu main vont s’opérer. Il a en outre relevé le précieux foyer de compétence que renferme la jeunesse de la population du continent. S’il est indéniable que l’Afrique reste un réservoir de matières premières, le Premier ministre ivoirien estime cependant qu’elles devront être mieux intégrées dans les chaînes de valeur mondiales.

‘’L’Afrique progresse, s’urbanise, se forme, entreprend et s’enrichit, s’affirme et prend conscience de son potentiel immense, comme de ses défis extraordinaire’’, a fait savoir le Chef du gouvernement ivoirien aux entrepreneurs francophones venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Il les a invités à ne pas écouter ces quelques voix qui parlent sans rie connaître de cette Afrique nouvelle qui naît. 

‘’Pour notre jeunesse, cette page n’est plus la sienne. Et elle vous attend pour écrire celles qui vont dessiner son avenir et transformer positivement sa vie’’, les a-t-il exhortés.

 Concernant la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a rappelé qu‘elle a doublé son PIB par habitant en dix ans. Et ce, malgré de 2 décennies de crise juste avant le retour à la stabilité. Le pays a enregistré une croissance moyenne de 8% jusqu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie COVID 19. 

Le Premier ministre a indiqué que la Côte d’Ivoire sous la houlette du Président Alassane Ouattara fait du développement du secteur privé sa ‘’priorité nationale absolue’’. Avec une contribution cible du secteur privé à l’investissement de 25% du PIB d’ici dix ans.