Le président de la République, Alassane Ouattara, a reçu en audience, jeudi, une délégation du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI) venue lui présenter les conclusions des dernières discussions entre l’institution et celles régionales de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).
Les discussions entre le FMI et les institutions de l’UEMOA se tiennent annuellement. Celles de 2017 ont été conclues mercredi.
« Nous avons conclu hier (mercredi) nos discussions. Cette fois nous avons aussi rendu compte au niveau politique. Nous avons été reçus par le président Macky Sall au Sénégal et maintenant par le Président Ouattara ici en Côte d’Ivoire », a déclaré à l’issue de l’audience le chef de la délégation du département Afrique du FMI, le directeur adjoint, Roger Nord.
Il a livré, à l’occasion, les projections du FMI qui font état notamment d’une situation économique qui « demeurera bonne » en 2017 dans l’espace Ouest africain, avec « une forte croissance » de l’ordre de 6% voire plus.
M. Nord a toutefois souligné la nécessité de maintenir la stabilité dans la zone qui passe, selon lui, par « une poursuite d’un équilibre budgétaire dans tous les pays » y compris en Côte d’Ivoire. Il a rappelé le rôle moteur que tient le pays dans cette croissance qui bénéficie à tous le pays de l’espace UEMAO.
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, s’est pour sa part félicité de la convergence de vue entre le FMI et le gouvernement quant à la bonne santé économique dont jouit la Côte d’Ivoire, d’une part et de la nécessité de travailler à maintenir cette situation, d’autre part.
« Notre pays a conclu en fin d’année dernière un programme avec le FMI qui est en cours. Nous avons une mission (du FMI) qui vient le 22 mars pour faire les premières revues de ce programme. Le FMI nous accompagne depuis plusieurs années et a constaté que le cadre macro économique a toujours été bien géré. Nous attendons du fonds cet accompagnement continu. Qu’il soit toujours à nos côtés de telle sorte que si nous avons à faire face à certains chocs spécifiques, il nous permette de passer ces difficultés », a conclu M. Gon Coulibaly.
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