Le secrétaire d’Etat en charge du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, était face à la presse nationale et internationale, le vendredi 14 décembre 2018, à Abidjan-Plateau.
Au centre de cette rencontre, la présentation de sa vision de la gestion du portefeuille dont il a la charge. Moussa Sanogo a profité de cette occasion pour dénoncer un faible rendement des impôts, notamment l’impôt foncier. « On doit se concentrer sur le rendement des impôts. Par exemple l’impôt foncier que beaucoup de personnes n’acquittent pas. Ce sont des ressources que nous devons désormais capter », a mentionné le secrétaire d’Etat.
De l’avis de ce dernier, quand on regarde le potentiel fiscal de la Côte d’Ivoire, « nous pensons que nous pouvons être plus loin que les montants recouvrés actuellement. C’est pour dire qu’on a des progrès à faire. On doit pouvoir améliorer notre niveau de recouvrement ». Moussa Sanogo a proposé de travailler à mettre en place une facturation électronique du recouvrement des impôts de sorte que ceux qui passent entre les mailles du filet soient tout de suite interpellés. « On a fait des calculs, et on a une nette idée de notre potentiel. Il faut qu’on mène des actions pour améliorer le rendement des impôts », a insisté le secrétaire d’État en charge du Budget et du Portefeuille de l’Etat, convaincu que seule la mise en place d’un système informatique permettra de s’assurer que tout le monde est à jour de ses impôts, étant entendu que le système donnera une alerte, si un contribuable ne s’acquitte de ses impôts.
S’agissant de la fiscalité aux portes (Douanes), il a souligné que le programme de contrôle aux frontières s’est renforcé avec l’installation de scanner. Moussa Sanogo a annoncé la mise en place de système de tracking et de vidéo-surveillance de l’ensemble des frontières. Le secrétaire d’État a rappelé que le mécanisme d’évaluation des Directeurs administratifs et financiers (Daf), lancé il y a quelques mois, sera l’occasion de donner des primes à des Daf pour une incitation positive. « Comme tout processus, il va y avoir des grincements de dents. La fonction de Daf est régie par des règles, dès qu’elles sont violées, le Daf est interpellé pour qu’il puisse s’expliquer », a informé Moussa Sanogo. Entre autres actions présentées par le secrétaire d’État, l’on note les processus de passation des marchés qui ont été dématérialisés pour avoir plus de célérité et de transparence dans les opérations et l’accès des Pme à la commande publique qui s’est améliorée. Le portefeuille de l’État, faut-il le noter, c’est l’ensemble des entreprises dans lesquelles l’État a des actions. C’est un portefeuille d’environ 82 entités. Concernant les perspectives, le secrétaire d’Etat a évoqué la mise en place d’un budget programme.
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