« Les villes sont les territoires où se construit l’avenir » est l’un des panels organisés par le Groupe de la Banque mondiale ce vendredi. Plusieurs dirigeants, responsables publics nationaux et municipaux et représentants de la société civile partagent leur vision et expérience sur le rôle des agglomérations urbaines comme têtes de pont d’une croissance économique durable et sans exclus.
Il s’agit de Paul Romer, Économiste en chef de la Banque mondiale, Christiana Figueres, Mission2020 Convenor, Mostafa Madbouly, Minister of Housing, Utilities and Urban Communities, Egypt, Edward Glaeser, Professor of Economics, Harvard University, Anthony Williams, Former Mayor of the District of Columbia, and CEO of the Federal City Council, Yondela Silimela, Executive Director, Development Planning at City of Johannesbourg, et de la journaliste internationale Femi Oke comme Modératrice.
Pour la banque mondiale, alors que l’on assiste à un ralentissement de la production mondiale et à un essoufflement du recul de la pauvreté, sur fond de changement climatique et de vieillissement démographique rapide dans certaines régions du monde, la voie devant mener à la réduction de la pauvreté et à une prospérité partagée apparaît plus incertaine.
Dans un environnement mondial mouvant, les pays doivent ancrer leur développement sur de nouvelles sources de croissance. Les villes et autres pôles économiques infranationales peuvent jouer ce rôle avec efficacité. En effet, en raison de la montée des incertitudes, il est impossible de prédire quels seront les secteurs de développement porteurs : aussi les investissements doivent-ils être suffisamment généraux pour pouvoir appuyer de nombreuses activités.
Et c’est précisément dans les zones métropolitaines que réside ce capital, car ce sont essentiellement les villes et les zones urbaines qui accueillent les niches qui s’avèrent viables, tandis que leur réussite repose sur un fonctionnement efficace, en mesure de créer des emplois et fournir des infrastructures et des services. De fait, c’est dans les zones métropolitaines que vivront et travailleront la plupart des habitants du monde en 2030.
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