La Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) est déterminée à combattre la fraude partout sur toute l’étendue du territoire, y compris en son sein.
La direction générale s’est convaincue de l’existence d’un réseau bien organisé, manifestement piloté par une main obscure, qui favorise cette altération. Le butin de la fraude sur l’électricité dans ce pays est estimé à plus de 40 milliards de Fcfa chaque année. Toute chose qui empêche l’Etat d’entreprendre conséquemment des investissements dans le secteur.
La Direction générale de la CIE a porté plainte contre X au mois d’Août 2018. Selon les informations qui nous parviennent, les enquêtes avancent bien. Les pistes explorées jusqu’à ce jour promettent, semble-t-il de grosses surprises.
Joint au téléphone pour en savoir plus, une source proche du dossier a confirmé l’effectivité de la plainte contre X. Cette enquête inquiéterait-elle certaines personnes au point de chercher à faire diversion ? On le saura les jours à venir.
Les agents de la CIE qui n’ont rien à se reprocher sont à la tâche pour remplir leur mission de service public de l’électricité. Car dans le fond, la bataille engagée par la direction générale, appuyée par l’Etat, ne vise qu’à débarrasser la compagnie de cette mafia absolument nocive.
Rappelons à toutes fins utiles, qu’une loi portant « Code de l’électricité », a été promulguée en 2014. Elle met l’accent sur le renforcement du dispositif de répression des fraudes et actes délictueux préjudiciables au secteur de l’électricité. Elle prévoit des peines de prison pour vol d’électricité allant de 1 à 5 ans et d’une amende de 10 millions à 50 millions de FCFA.
La tentative de vol est également punissable. Par ailleurs, réaliser une connexion frauduleuse au réseau électrique d’un opérateur est également passible d’un emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende de 20 à 100 millions, indique le texte de loi.
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