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Faits Divers

Voie express Adjamé-Abobo : Pourquoi les chauffeurs ont fermé les voies lundi, une affaire de 100 F cfa qui a failli virer au drame gbaka

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Les encaissements sur la voie publique ont failli virer à nouveau au drame. Le lundi 25 juin 2018, un chauffeur de gbaka (véhicule de transport en commun, Ndlr) a frôlé la mort.

Il s’agit de Dembélé Ibrahim. Il a été poignardé suite à son refus de payer la somme de 100 F cfa exigée comme droit de chargement. Peu après les faits, en compagnie de responsables syndicaux de chauffeurs, avec à leur tête Abdoulaye Sylla, président du Collectif des fédérations de syndicats de chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire (Cfsycp-Ci), il a été reçu par Benjamin Soro, directeur de cabinet du ministère des Transports, à ses bureaux au Plateau. Bien avant la rencontre, l’infortuné chauffeur dont la joue droite a été tranchée, est revenu sur les circonstances de son agression.

« Il était presque 6 heures quand je suis arrivé au carrefour ancien garage Cissé où j’ai déchargé mes clients pour en prendre d’autres. Quand on a fini de charger, des jeunes ont bloqué l’apprenti. Je suis descendu pour savoir ce qui se passait. C’est là qu’ils m’ont exigé 100 F comme droit de chargement », a-t-il expliqué. « J’ai répliqué que ce n’est pas un point d’encaissement légal. C’est là que l’un des 5 jeunes sur les lieux s’est approché de moi. Il a sorti un couteau et m’a piqué. Des chauffeurs ont garé pour voler à mon secours. C’est ainsi que ses camarades et lui ont pris la fuite », a-t-il témoigné.

Mécontents de cette énième agression liée aux encaissements syndicaux sur la voie publique, des chauffeurs de gbaka ont protesté pendant plusieurs heures. Ils ont obstrué la voie avec leurs véhicules et paralysé la circulation sur cet axe. « Les jeunes qui ont érigé un point d’encaissement ont affirmé qu’ils ont été installés par des ‘’généraux’’ (responsables syndicaux, Ndlr). Nous appelons le ministre des Transports et les leaders syndicaux indexés à prendre leurs responsabilités pour lever tous les points d’encaissement clandestins. Si cela n’est pas fait, nous n’accepterons plus le chantage de la violence », a interpellé Alassane Diarrassouba, porte-parole des chauffeurs grévistes d’hier.

 
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