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Hollande aurait autorisé "une quarantaine" d'assassinats ciblés de terroristes

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Dans sa lutte contre le terrorisme islamique au Sahel, en Syrie et en Irak, François Hollande n'hésite pas à mener des exécutions ciblées. Le chef de l'Etat aurait donné son accord pour quarante "Homo", opérations secrètes. On les appelle des "Homo". Ces opérations "homicides" sont des assassinats ciblés visant notamment des auteurs d'attentats, opérées par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE).

Dans un ouvrage intitulé Erreurs fatales, qui paraît ce mercredi, Vincent Nouzille, journaliste indépendant, raconte comment la France dresse des listes nominatives de terroristes à éliminer, soumises à l'aval de Français Hollande. Le Monde publie des extraits de ce livre. "Entouré de conseillers militaires plutôt enclins à l'action (...) François Hollande a donc donné des consignes claires aux états-majors militaires et à la DGSE sur le sujet: ils ont son feu vert pour tuer à l'étranger, y compris clandestinement, des "chefs terroristes" et d'autres ennemis présumés de la France." Ils sont appelés les High Value Targets (HVT).

Plusieurs régions sont particulièrement concernées: la Syrie, l'Irak et le Sahel. "Au moins une quarantaine" d'homicides Dans le livre des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça publié en octobre, Français Hollande avait déjà reconnu avoir autorisé "quatre" opérations "Homo". Il avait par la suite confirmé à demi-mot ces opérations: "Chaque fois qu'il y a eu des attaques contre nos soldats, chaque fois qu'il y a eu des otages qui ont été pris, enlevés et retenus, à chaque fois il y a eu des réponses appropriées. Mais selon Vincent Nouzille, ce chiffre de quatre opérations est "minimaliste".

"Au moins une quarantaine de HVT ont été exécutées à l'étranger entre 2013 et 2016, soit par les armées, soit par la DGSE, soit encore, plus indirectement, par des pays alliés sur la base de renseignements fournis par la France. Cela représente environ une opération par mois -un rythme jamais vu depuis la fin des années 1950, à l'époque de la guerre d'Algérie.

"Se pose la question de la légalité et de l'opacité de telles opérations. Une note de novembre 2015, que Le Monde s'est procuré, évoque des "exécutions extrajudiciaires". Elles sont en effet classées "très secret-défense", rappelle le quotidien.

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