Depuis longtemps, des Chefs d’Etat africains et hommes politiques oeuvrent pour la libération du président Laurent Gbagbo. Entre pressions sur la CPI et lobbying auprès de leurs homologues européens dont le Président François Hollande de la France. Auprès du chef de l’Etat français, ses amis africains de l’internationale socialiste que sont le Guinéen Alpha Condé, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Malien Ibrahim Boubacar Keïta et le Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré.
A l’occasion de la visite de Condé en France (mardi 11 au mercredi 12 avril) où il est reçu par son « ami » François Hollande, les médias occidentaux affirment que l’Africain a été chargé une fois de plus par ses pairs pour plaider le cas de Laurent Gbagbo.
Mais la réponse de François Hollande est loin de ce qu’aurait souhaité, à en croire Le Monde. Le journal rapporte que le président français a reconnu avoir échangé sur le sujet avec Alpha Condé. « Alpha Condé a évoqué cette situation avec moi. Rien de plus », a dit François Hollande, parce que soutient-il « La CPI travaille en toute indépendance ».
Même Alpha Condé a porté des gants quand il a été contacté. « On ne peut pas changer la CPI et ma position m’interdit toute ingérence dans des affaires nationales ivoiriennes et dans une procédure en cours devant une juridiction internationale », dit-il
Le lobbying des présidents africains auprès de François Hollande, ils l’avaient voulu secret. Sauf qu’il a été ébruité. N’est-ce pas pour ces raisons qu’ils jouent la carte de la prudence, de peur d’être étiquetés.
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