En Mauritanie, le dialogue national lancé fin septembre s'est achevé ce jeudi soir. Un accord politique a été signé entre la majorité et quelques partis d'opposition. Au final, plusieurs révisions constitutionnelles ont été retenues, mais pas la suppression de la limitation des mandats présidentiels, l'article 28 qui limite le nombre de mandats à deux. Lors de la cérémonie de clôture, le chef de l'Etat a d'ailleurs cherché à mettre un point final à la polémique autour d'un éventuel troisième mandat.
« Bien que de nombreux participants aient requis l'amendement de l'article 28, personnellement, je n'ai jamais demandé sa modification, sous quelque prétexte que ce soit, comme je n'ai jamais manifesté un désir quelconque pour un troisième mandat », a déclaré Mohamed Ould Abdel Aziz, d’après Rfi.fr. Le président mauritanien a martelé une conviction : que les modifications constitutionnelles doivent servir l'intérêt général et non des intérêts personnels.
D'où le rejet, selon lui, de la modification de la limite d'âge des candidats à la présidentielle que réclamait l'opposition, mais aussi du déverrouillage du nombre de mandats qui n'aurait « servi que le président de la République ». « Cette question doit donc être définitivement dépassée », a insisté le président, tout en mettant en garde ceux qui voudraient encore utiliser cette polémique pour, selon lui, déstabiliser le pays.
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