Abidjan (ancien camp d’Akouédo), Odiénné (Nord-ouest), Bondoukou et Bouna (Nord-est). Les tirs ont repris ce vendredi soir dans ces villes. Les soldats mutins ont durci le ton et veulent le faire savoir.
Alors que les négociations se tiennent depuis la mi-journée entre leurs représentants et le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, à Bouaké, leur fief, les soldats révoltés ne veulent plus rien entendre à travers des tirs sporadiques en l’air. Pourtant un accord avait été trouvé entre eux et le gouvernement il y a une semaine. Le but des négociations de ce jour étant de définir les modalités d’application de cet accord.
En effet, la mutinerie qui s’est déclenchée les 6 et 7 janvier 2017 dans plusieurs villes du pays, émaillée par des tirs en l’air et l’érection de barricades sur des voies et les fermetures de corridors, était destinée, pour les soldats, à revendiquer l’instauration de primes, le paiement d’une prime dénommé « prime ECOMOG », la réduction du temps à passer pour augmenter de grade. Le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait alors accédé aux revendications relatives aux primes et à l’amélioration des conditions de vie et de travail.... Lire la suite de l'article en cliquant ici
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