Un parti politique a réclamé, mercredi 19 juillet 2017, la destitution de Guillaume Soro de la présidence de l’Assemblée nationale. Le Parti Africain Contre l’Injustice (PACI) a pondu une déclaration signée de son secrétaire général exécutif, Samouka Diabaté, dans laquelle elle accuse Soro Guillaume de se comporter en chef rebelle et de ce fait appelle à sa destitution.
« Depuis quelques temps le PACI constate que le Président de la prestigieuse institution qu’est l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire se comporte, non pas en tant que Président d’institution mais en Chef rebelle, et trouble la quiétude des Ivoiriens qui l’ont élu et des investisseurs par des déclarations qui n’augurent pas des lendemains meilleurs.
Nous estimons au PACI que la fonction de Président d’institution obéit à des règles et par conséquent, le Président de la république Alassane Ouattara doit prendre toutes ses responsabilités en transférant M. Soro Guillaume à la CPI
Nous estimons qu’un Président d’institution qui parle trop, qui fait de la politique politicienne au sommet de l’Etat avec des clubs de soutien doit être simplement et purement limogé.
Au PACI, nous estimons que trop n’est pas beaucoup trop quand on cesse de parler trop.
Le PACI estime que M. Soro a une courte mémoire, qu’il se souvienne de l’implication du Président Alassane Ouattara dans l’annulation des poursuites judiciaires en son encontre par le Burkina Faso et la France.
La question de la libération des prisons politiques, s’il en existe en Côte d’Ivoire, est une question qui ne ressort pas de sa compétence et le PACI estime que Monsieur Soro fût le maitre d’ouvrage de toutes ces arrestations.
Son appétit demesuré du pouvoir lui fait perdre la tête et l’enfonce de jours en jours dans les ténèbres.
A chaque fois que M. Soro exprime son mécontentement, une partie de nos forces armées traduisent ces mécontentements par des actes indignes d’une armée républicaine.
Comment peut-on comprendre qu’à la veille d’une importante manifestation, les jeux de la francophonie, des individus, au nom de leurs ambitions personnelles, puissent mettre le pays dans une situation déshonorable.
Nous estimons au PACI, qu’il est prématuré de parler des élections présidentielles de 2020 et que le combat qu’il faille faire aujourd’hui est celui de la reconstruction de notre pays.
Monsieur Samouka Diabaté
Secrétaire Général Exécutif du PACI
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