Afriksoir.net revient à partir d’aujourd’hui, sur le discours-programme du candidat Alassane Ouattara, lors de la convention de son parti, le RDR, à Yamoussoukro, en 2008. Voici ce qu’il disait à propos de la dette exétrieure sous Laurent Gbagbo.
Signalons qu’après l’annulation de la dette ivoirienne en 2012, la dette ivoirienne s’élevait en 2019, à 8 063 milliards FCFA.
Avant de vous exposer mon projet dans ses grandes lignes, je dis bien dans ses grandes lignes parce que le document fait 300 pages. Avant de l’exposer en résumé, il est important de savoir précisément où nous en sommes aujourd’hui et de quels maux souffre la Côte d’Ivoire.Vous pourriez me dire que ce n’est pas nécessaire parce que nous souffrons tous les jours.
Pour agir plus efficacement, j’ai besoin d’appuyer mon action sur une bonne connaissance de la réalité dont nous parlons au quotidien. Le constat selon lequel nous sommes en crise ne fait pas l’objet de débat. Nous sommes en crise. Il reste maintenant à déterminer la nature de la crise à laquelle nous sommes confrontés, depuis plusieurs années.
Moi, je dirais, tout simplement, en premier lieu, que la crise est avant tout économique.
Quand on jette un regard sur le tableau de bord de notre économie, c’est l’économiste qui vous parle, on est frappé par le fait que, d’une manière générale, l’activité économique stagne, malgré les succès enregistrés dans les secteurs du pétrole et des télécommunications.
Le taux de croissance n’a pas été suffisamment élevé, ces dernières années et rarement, on a vu autant de secteurs économiques sinistrés. Si rien n’est fait, l’évolution démographique risque d’accentuer ce handicap. Cette crise économique est aggravée par la situation des Finances publiques. Il ne peut en être autrement, quand on traîne un boulet, une dette extérieure de 6 000 milliards FCFA.
RÉACTION DU PRÉSIDENT OUATTARA SUR LES 6000 MILLIARDS FCFA DE DETTE
Le taux de croissance n’a pas été suffisamment élevé, ces dernières années et rarement, on a vu autant de secteurs économiques sinistrés. Si rien n’est fait, l’évolution démographique risque d’accentuer ce handicap.
Cette crise économique est aggravée par la situation des Finances publiques. Il ne peut en être autrement, quand on traîne un boulet, une dette extérieure de 6 000 milliards FCFA.
Voilà un chiffre qui donne le vertige, n’est-ce pas ? Vous imaginez, 6 000 milliards FCFA, c’est 60% de la richesse que nous produisons annuellement.
C’est effarant. Avec un tel endettement, on peut dire que la Côte d’Ivoire vit au-dessus de ses moyens et qu’elle a cédé à la facilité. Cela signifie que nous vivons à crédit, tant sur le dos de nos enfants que sur le dos de nos petits-enfants qui devront payer pour nous un jour.
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