Hanny Tchelley inquiète pour le Commandant Abéhi

Hanny Tchelley est très inquiète pour le Commandant Abéhi. Dans une publication sur sa page facebook, l’actrice de cinéma et ex animatrice télé proche de Laurent Gbagbo, dit n’avoir aucune nouvelle de l’ancien patron de l’escadron blindé d’Agban depuis son témoignage par vidéo conférence à la CPI dans le cadre du procès de l’ancien chef de l’Etat ivoirien.

« Du 6 au 14 juillet 2016, le Commandant Jean Noël Abéhi a témoigné par vidéo conférence à la Cpi depuis Abidjan. Il a été courageux, il a dit ce qu’il pensait être juste. À ce jour de l’avis de nombreux observateurs, il a été le Meilleur témoin initialement à « charge » qui s’est avéré « à décharge ». Mais tout de suite après son témoignage, le pouvoir d’Abidjan l’a fait disparaitre ! Plus aucune nouvelle, personne ne sait où il est détenu, les horreurs qu’il subit. Même sa femme est interdite de visite! », alerte-t-elle.

« Nous nous taisons »

Poursuivant, Hanny Tchelley s’insurge contre le silence et l’inaction de ses camarades de lutte face à la situation que vit le Commandant Abéhi, qui selon elle, n’est pas un cas isolé.

« Nous nous taisons ! Fpi, Patriotes, Démocrates ! Comment des gens peuvent continuer de se « sacrifier » s’ils ne sont pas soutenus quand ils sont atrocement torturés dans les goulags de Côte d’Ivoire ? Combien de post publions-nous chacun, par semaine, pour dénoncer la situation des centaines de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire ? Ou alors quand nous le faisons, ça dure 2 jours et on passe à autre chose (le cas de Mme Mého)! On est dans le « scoop » au lieu d’être dans l’endurance, dans une lutte âpre de longue haleine ? Les autres le sachant, n’ont plus qu’à attendre « que ça passe ». Mais pour « liker » des photos, des futilités ou « RIPER », on est champions ! », a-t-elle reproché.

L’épouse de l’artiste François Kency, ne s’est pas arrêtée aux reproches. Elle a donné l’exemple à suivre en réclamant la libération des siens. « Libérez le Commandant Abéhi ! Libérez Mme Mého ! Libérez les prisonniers politiques », s’est-elle fait entendre.