KKB : « Il est temps de penser à faire la paix entre Ouattara et Gbagbo »

ouadio Konan Bertin dit KKB poursuit sa mission de promotion de la réconciliation et de la paix auprès des Ivoiriens. L’ancien président de la Jeunesse du parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci) effectue un séjour dans la localité de Guiglo depuis le samedi 16 mars 2019.

Selon nos sources, il s’agira lors de ce séjour de 5 jour, de parcourir tous les villages de la région pour partager avec l’ensemble des populations locales, des messages de paix et de réconciliation. Le visiteur a relevé la nécessité pour les uns et les autres de parvenir à la réconciliation pour refermer les épisodes de la crise qu’a connue le pays et lui donner une chance de rebondir. « Cela ne peut pas se faire tant que les Ivoiriens n’acceptent pas à nouveau de s’aimer et de vivre ensemble, comme par le passé. Il faut qu’on les touche avec des messages clairs qui pensent les plaies et qui apaisent les cœurs. C’est à cela que je suis venu contribuer. J’espère que mon séjour va efficacement contribuer à apaiser les cœurs, soigner les plaies et faire en sorte que nous puissions oublier le passé pour regarder l’avenir », a situé l’ex-député KKB.

Celui qui s’est fait le porte-parole de la réconciliation et du retour prochain de Laurent Gbagbo et Blé Goudé en Côte d’Ivoire a saisi l’occasion pour en appeler à une réconciliation entre le président Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo acquitté, le 1er février 2019, par la Cour pénale internationale (Cpi), où il était poursuivi avec son ministre Charles Blé Goudé, lui aussi acquitté à l’issue de leur procès commun. « C’est à deux qu’on se bat. C’est aussi à deux qu’il faut se réconcilier. Il est donc temps de penser maintenant à faire la paix entre le président Ouattara et le président Gbagbo afin de préparer son retour, lui et le ministre Charles Blé Goudé puisqu’ils sont maintenant libres », a exhorté le membre du Bureau politique du Pdci.

Lors de cette visite chez les Wê, KKB entend également s’enquérir des réalités des populations locales pour tenter d’apporter des solutions pertinentes aux difficultés qu’elles rencontrent. « Je suis venu toucher les problèmes de mes doigts, voir ce qui reste ici et voir comment vivent les Ivoiriens ici. Qu’est-ce qui fait que l’ouest de la Côte d’Ivoire est toujours en ébullition ? En tant qu’homme politique, il faut chercher à comprendre les problèmes si on veut y apporter des solutions justes et efficaces. Les cinq jours, je les passerai à tourner jusqu’au fin fond des campements pour vivre la réalité des Ivoiriens qui sont ici à Guiglo », a-t-il promis.