En Côte d'Ivoire, à moins de trois mois des élections législatives prévues fin novembre, toujours aucune réconciliation n'est en vue pour le parti de Laurent Gbagbo. C'est une fin de non-recevoir qu'adresse la branche dissidente du Front populaire ivoirien (FPI) à Pascal Affi N'Guessan. Le chef du parti d'opposition avait lancé un appel solennel à l'union.
Il multiplie les mains tendues envers les frondeurs de sa formation, dans l'espoir de pouvoir compter sur un parti réuni pour les prochaines échéances électorales.
« Asseyons-nous et discutons », avait lancé Pascal Affi N'Guessan. « Nous n'avons plus rien à nous dire », lui répond Boubacar Koné. Joint par RFI, le porte-parole de la branche dissidente du FPI est définitif. « Nous n'avons plus rien en commun, nous ne faisons plus partie de la même famille, que Pascal Affi N'Guessan cesse de nous déranger », conclut-il. La rupture est consommée. Aucun rapprochement ne semble possible entre les anciens camarades devenus rivaux.
Après l'échec du groupe de contact mis sur pied pendant l'été, c'est dans un appel solennel que le chef du parti d'opposition a plaidé pour l'unité. A l'occasion de la signature d'une pétition pour la libération de Laurent Gbagbo, un sujet qui rassemble tous les partisans de l'ancien président, il a demandé un « retour de la paix » dans son parti.
« Il y a un temps pour les palabres, un temps pour l'entente », a déclaré Pascal Affi N'Guessan. Car avec un parti déchiré, l'objectif du FPI pour les législatives prévues dans trois mois sera bien difficile à réaliser. La formation d'opposition espère reconquérir au moins autant de sièges de députés qu'avant 2011, soit 96 sur les 255 que compte l'Assemblée nationale.
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