« Il n’y a pas d’armée nationale, il y a des hommes politiques qui ont leurs propres armées dans l’armée ; des gens qui n’ont pas de matricule, qui, normalement ne peuvent pas faire fonction ni de gendarmes, ni de policiers ni de militaires mais qui sont dans des casernements, qui sont armés, qui ont de véhicules des autorités, des véhicules d’Etat, qui font la loi et qui briment les autres. C’est le cas d’Amoudé à Bouaké », a déploré Mamadou Koulibaly, dans son live du jeudi 25 janvier 2018, où il abordait la question militaire, relativement aux affrontements entre éléments du CCDO et des FACI à Bouaké.
Mamadou Koulibaly a ouvertement accusé le chef de l’Etat et ses proches d’être à la base du drame de la situation de l’armée ivoirienne. « Comment des hommes politiques peuvent avoir au sein de la police leur propre police, au sein de l’armée leur propre armée, au sein de la gendarmerie leur propre gendarmerie ? Ce n’est pas normal ! Et bien-sûr, l’inspection générale ne dit rien, l’Etat-major semble attendre que le président de la république réagisse », dénonce-t-il.
Dans le drame qui est arrivé à Bouaké lors desdits récents évènements, Mamadou Koulibaly a relevé l’irresponsabilité de la hiérarchie militaire. « Le seul mort qu’il y a eu là-bas, c’est parce que la hiérarchie militaire n’a pas délégué ni le préfet, ni le sous-préfet, ni les autorités locales, mais un sergent qui envoie au portail d’un camp pour aller prendre le téléphone et discuter avec les plus hautes autorités du pays… », regrette Mamadou Koulibaly. « C’est détestable, c’est lamentable, ce n’est pas supportable, on est fatigué de ces coups de feu, il faut revenir à l’ordre normal d’un Etat », a-t-il réclamé.
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