L’organisation de la société civile dénommée Jipbg (Jeunesse ivoirienne pour la promotion de la bonne gouvernance) croit savoir ce que M. Soro va désormais coûter au contribuable ivoirien.
Dans son premier tweet après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale, le vendredi 8 février 2019, Guillaume Kigbafori Soro a écrit qu’il était désormais devenu « un chômeur ». Mieux, il a demandé à ses admirateurs de lui envoyer deux sacs de riz par mois. Evidemment, il s’agissait là d’une opération de communication. Parce qu’il n’en fallait pas plus pour que de nombreuses personnes sensibles à ce message se rendent chez l’ex-président de l’Assemblée nationale pour lui apporter leur soutien.
L’organisation de la société civile dénommée Jipbg (Jeunesse ivoirienne pour la promotion de la bonne gouvernance) croit savoir ce que M. Soro va désormais coûter au contribuable ivoirien. Et cela, à la compréhension de la Loi N°2005-201 du 16 Juin 2015 portant statut d'ancien Président de la République, d'ancien chef ou président d'institution nationale et d'ancien membre du gouvernement. Pour l’Osc Jipbg, il « vivra dans le luxe absolu ».
Selon la loi citée plus haut, Guillaume Soro va gagner, en espèce, par mois, pour avoir été au moins trois fois Premiers ministres et exercer à peu près deux mandatures comme président de l'assemblé nationale, 6.000.000f FCFA × 4 = 24.000.000 FCFA. Il faut préciser que c’est un droit. L’article 36 de ladite loi autorisant le cumul de rentes viagères.
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