Laurent Dona Fologo est enfin sorti de son mutisme pour se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 30 décembre à venir.
Sur la question de la vice-présidence qui suscite énormément de débat, l’ancien secrétaire général du Pdci-Rda pense que c’est en raison des difficultés de succession qu’a connues le président Alassane Ouattara en 1993, suite à la mort du père-fondateur Félix Houphouët-Boigny, qui l’on emmené à doter la nouvelle Constitution d’une vice-présidence.
« Ce sont les troubles que nous avons vécus nous amènent à réfléchir à une forme de succession. En 1993, tout le monde le sait que j’ai pris position, j’étais l’une des voix les plus fortes pour dire, c’est la Constitution ou rien. Quand une loi est dépassée, il faut la revoir. Quand cela mène à des difficultés, il faut réfléchir et proposer autre chose. C’est comme ça il faut comprendre le changement. Je ne crois pas que c’est pour le plaisir de changer, ou qu’on veut changer pour avoir un nom. Non ! Connaissant le Président actue, ce n’est pas ça qui le guide. Il veut vraiment que lorsqu’il partira, il n’y ait pas les mêmes difficultés de succession qu’il a connues lui-même. Je pense que c’est comme ça qu’il faut comprendre », a expliqué l’ancien président du Rpp.
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