Le camp Abou Drahamane Sangaré qui revendique une fraction du Front populaire ivoirien (FPI) a rejeté, le projet de révision constitutionnelle annoncée par le président ivoirien Alassane Ouattara, rapporte un communiqué transmis dimanche..
Selon le texte signé de l'ex-ministre Alphonse Douaty ''le FPI, attaché aux valeurs démocratiques, considère que la
préoccupation essentielle du peuple ivoirien, aujourd’hui, n’est pas le remplacement d’une constitution moderne et progressiste par une constitution de régression avec laquelle Ouattara voudrait rester au pouvoir à vie et nommer à toutes les fonctions de l’Etat''.
La préoccupation du ''peuple ivoirien souverain'' réside, poursuit le texte, plutôt dans la réconciliation véritable qui passe par '' la libération du président Laurent Gbagbo, de son épouse Simone Ehivet Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé, la cessation immédiate de la loi et de la justice des vainqueurs avec leur corollaire de procès arbitraires contre les partisans du président Laurent Gbagbo (...) le retour sécurité, apaisé et digne de tous les exilés et réfugiés...''.
Selon le camp Sangaré, ''la restitution de tous les biens arbitrairement confisqués, la cessation immédiate de l’accaparement des terres et plantations des populations autochtones de l’Ouest de la Côte d’Ivoire et du repeuplement de cette zone du pays par des populations étrangères qui y sont massivement convoyées tous les jours,la résolution des problèmes sociaux, économiques et éducatifs'' sont, également, au nombre de leurs préoccupations.
De tout ce qui précède, le FPI-tendance Sangaré ''dénonce et condamne la posture de ...Lire la suite de l'article
RTI
1 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (10:54 AM) il y a un temps pour chaque chose. Soyons humbles, pardonnons-nous les uns les autres et allons à la paix. qui somme toute est un comportement comme Houphouet l'a dit. Voyez vous, les Baoulés qualifiés de peureux, nous acceptons d'être des peureux parce que trop peu intelligents, ont véritablement souffert de cette crise et de l'après crise(les vieilles femmes dansant l'adjanou massacrées à Kpatanou et à Bouaké, le vol des objets sacrés à Sakassou et dans les villages, les impôts levés par les rebelles dans la zone centre auprès de nos parents,les brimades de toutes sortes, la permission préalable avec paiement de forte somme d'argent et l'ouverture des cercueils pour tout baoulé devant être enterrés dans son village natal.La ville de Bouaké qui est toujours en lambeaux. bref, nous avons connu les pires humiliations pendant une décennie), mais nous avons la main sur le coeur tout pardonné. Alors, pourquoi ne voulez pas sachant que nous sommes condamnés à vivre ensemble? Pardonnez arrêtez çà!!!!Participer à la Discussion
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