Devant les députés membres de la commission sécurité et défense du parlement ivoirien, le lundi 5 novembre 2018, à l’hémicycle au Plateau, le ministre d’Etat, ministre de la défense, Hamed Bakayoko, a révélé la radiation de centaine d’hommes en tenues, des rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS).
269 militaires et 51 gendarmes ont été radiés des rangs des forces de défense et de sécurité entre (2016 et 2018). Selon les explications du ministre Hamed Bakayoko, ce lundi 5 novembre 2018, devant les députés membres de la commission défense et sécurité du parlement ivoirien. ces hommes en tenues se seraient rendus coupables de manquements graves, et autres actes d’indisciplines.
A l’écouter, le gouvernement ivoirien, ne se rechignerait point à prendre des mesures visant à garantir la discipline et l’ordre au sein de la grande muette. Ceci, afin de garantir aux populations un climat social apaisé, préserver, les acquis de l’économie nationale, et permettre au chef de l’exécutif ivoirien, de mener à bien son programme économique et financier.
Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2018-515 du 30 mai 2018, portant sanctions administratives applicables aux militaires, qu’il a présenté à l’occasion a été adopté à l’unanimité par les parlementaires membres de la commission sécurité et défense.
Dans son exposé des motifs, le commissaire du gouvernement a certes reconnu l’existence des sanctions contre les manquements graves et avérés à la discipline, prevue par le code de la fonction militaire. Il a cependant, fait savoir qu’il s’avère « nécessaire de disposer d’un régime de sanction dérogatoire, plus dissuasif, en vue de réinstaurer la discipline au sein des forces armées, d’extirper de leurs rangs les agents indélicats et de redorer le blason de l’armée, que les agissements repréhensibles de certains ont écorné ».
Par dérogation donc, conformément aux dispositions de la loi n°2016-1109 du 08 décembre 2016 portant code militaire, stipule l’article 1 de cette ordonnance, le ministre en charge de la défense, le chef d’Etat major général des armées et le commandant supérieur de la gendarmerie sont habilités à prononcer des « mesures disciplinaires, professionnelles ou statutaires en cas de manquements graves et avérés à la discipline ».
Il est à souligner, que ce mécanisme a pour objectif d’instaurer au sein de l’armée nationale, davantage de discipline, également de réprimer avec célérité et efficacité les actes graves commis par certains militaires.
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