Le bras de fer dans lequel Guillaume Soro, président démissionnaire de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, candidat à la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf), et son successeur Amadou Soumahoro, également fortement intéressé par le perchoir de cette institution, pourrait être hautement préjudiciable à la Côte d’Ivoire. Les candidatures croisées de ces deux hommes font peser un réel péril sur le pays. Si Soro ou Soumahoro ne se ravise pas, la présidence de l’Apf pourrait échapper à la Côte d’Ivoire.
Tout comme l’organisation des assises de la 45e session à Abidjan. Selon l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique (J.A), dans sa publication de cette semaine, une autre candidature est en passe d’émerger. « Un appel à candidature non ivoirienne à la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf) a été lancé au sein de l’institution », informe l’hebdomadaire. Qui revient sur le sommet régional tenu à Rabat, du 14 au 16 juin 2019, marqué notamment par la bataille entre Soro et Amadou Soumahoro, tous les deux ayant postulé.
Pour J.A, cette situation fait «courir le risque d’une crise ». Étant donné que Guillaume Soro, premier vice-président de l’Apf, a vocation à en devenir le président, selon l’article 10.5 des textes fondateurs de l’Apf. Mais, c’est sans compter avec la farouche détermination d’Amadou Soumahoro, de ruiner les espoirs de Guillaume Soro, au motif qu’il n’est plus le président du Parlement ivoirien. Soro Guillaume n’a pas réussi à faire porter sa candidature « par une section nationale, ce qui est un prérequis », souligne J.A Afrique.
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