Après professeur Klostermann, expert en analyse ADN, qui fait des révélations des plus inattendues hier devant la chambre qui juge Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, lors de sa déposition hier lundi, le procès enregistre un autre expert ce mardi. Il s’agit de Luis Mattheus du Service criminalistique de la Guardia civil espagnole, directeur technique du département juridico informatique, spécialiste du traitement des images et vidéos.
Dans la première partie de l’audience de ce jour, il a été question de prouver que le témoin est réellement un expert et d’expliquer en quoi et comment consiste son travail. Vu qu’à ce dernier, l’Accusation a remis des vidéos sur lesquelles il a travaillées.
Selon lui, le travail qui lui a été demandé est d’améliorer la qualité de la vidéo et d’expliquer dans un rapport la méthode utilisée. Mais en plus de cela, l’expert s’est permis d’authentifier cette vidéo, parce que dit-il, cela fait partie du travail. Il consiste à savoir si la vidéo n’a pas été manipulée. Mario Luis Mattheus a indiqué que cette analyse est fondamentale à tout travail sur une vidéo.
Suite aux questions des avocats de la Défense pour déterminer si le témoin peut déposer en tant qu’expert, les juges ont admis qu’il peut être considéré comme un expert. Ainsi le procureur a débuté son interrogatoire sur le rapport qu’il a établi sur l’analyse des vidéos.
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