Aboudramane Sangaré, l’intérimaire de Laurent Gbagbo à la présidence de l’autre aile du Front Populaire Ivoirien (FPI) baptisé ‘’Gbagbo ou rien’’ qu’il conduit, est l’invité Afrique de RFI, ce lundi 19 février 2018. Il s’est prononcé sur l’actualité politique en Côte d’Ivoire.
Au sujet des élections locales et de la polémique autour de la CEI, Sangaré a voulu des conditions « transparentes, inclusives, justes pour aller en chantant aux élections, pour ramener la paix en Côte d’Ivoire ».
Concernant l’actuel président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, Abou Drahamane Sangaré a affirmé qu’il ne peut pas continuer à présider cette Commission. « Le président n’est pas crédible, nous ne voulons pas de ce président là ! »
Face à l’opposition du pouvoir vis-à-vis de la décision de la Cour africaine de justice et des droits de l’Homme de réformer la CEI, l’intérimaire de Laurent Gbagbo appelle le gouvernement au sérieux. « Soyons sérieux ! Une décision de la Cour africaine s’impose aux parties. La Côte d’Ivoire était partie à ce procès, la Côte d’Ivoire a plaidé, la Côte d’Ivoire a perdu. Ce n’est pas bien d’être un Etat hors la loi », a fustigé Sangaré.
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