Situation sociopolitique : Ouattara, ça ne va pas au pays !

Jamais la situation sociopolitique d’après crise post-électorale n’a été aussi délétère en Côte d’Ivoire sous le régime du président Alassane Ouattara. C’est la fronde sociale dans les secteurs les plus. Gendarmes, policiers, enseignants, médecins, Après le soulèvement des militaires qui attendent d’être satisfaits, les fonctionnaires en grève pour la 2e semaine consécutive, les élèves et étudiants sont rentrés en scène ce lundi matin, 16 janvier 2016 2017. 

Dans plusieurs endroits du pays, Abidjan et Bouaké en particulier, les élèves sous la direction de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) sont sortis pour manifester leur soutien à la grève des fonctionnaires. Dans ce sens, ils délogent les élèves dans les établissements privés. Les conséquences de cette fronde sont énormes tant au plan économique, social, sécuritaire, sanitaire. 

Déjà, la mutinerie a provoqué un climat de peur et d’instabilité car il réveillait chez les Ivoiriens et à l’extérieur de vieux mauvais souvenirs. Alors que le gouvernement doit trouver des fonds pour payer les primes des militaires qui s’élèvent à des dizaines de milliards, les fonctionnaires dont les agents des régies financières (Douanes, Impôts, Trésor)   veulent rentrer en grève. 

A l’hôpital, le cas de Sassandra, les médecins refusent d’observer le service minimum, après une semaine de grève sans suite heureuse. Toutes ces grognes interviennent au moment où la 3e République entre dans sa phase active avec l’installation de ses institutions, chères au chef de l’Etat. De quoi inquiéter davantage d’autant plus que, selon le président ivoirien la nouvelle République est censé fermer la page des deux décennies de crise que la Côte d’Ivoire a connues. Alors, monsieur le président de la République, réagissez !