Guillaume Soro est déterminé à tourner la page de la division des Ivoiriens. Face aux responsables de la Ferdif qu’il a reçus à Paris, durant son séjour à Paris, Guillaume Soro a déclaré
: « Nous n’allons pas continuer de léguer en héritage, aux générations futures notre propre haine. Nos enfants, petits-enfants ont aussi le droit, comme ailleurs, de vivre réconciliés », rapporte une vidéo de la rencontre publiée sur les réseaux sociaux. Ferdif, une association des Bétés d’Issia à Paris, avait fait du président de l’Assemblée nationale le parrain de leur évènement ‘’AYO Paris’’ qui s’est déroulé en avril dernier. Soro avait été représenté à cette cérémonie par la députée de localité, Célestine Trazéré.
Le chef du Parlement ivoirien leur a dit merci aux responsables de Ferdif pour le choix de sa personne, qu’il n’ignore pas, a été contesté. « Ça a suscité des commentaires divers. Je sais qu’ils ont beaucoup subi à cause de moi. On a dû les injurier, les insulter, les attaquer parce que c’est moi qui ait été choisi comme patron », a dit Soro.
Il les a consolés pour cela, leur demandant de ne pas céder à la provocation, de ne pas se sentir malheureux ou tristes pour les injures qu’ils ont reçues. « Quelques fois, il y a eu des menaces de mort contre certains de leurs membres », a regretté Soro avant de les encourager dans le chemin de la réconciliation.
« Aujourd'hui, sachez que chaque chose à son temps, aujourd’hui, c’est le temps du pardon et de la réconciliation », dit-il. Le Président de l’Assemblée nationale a envoyé les parents de son épouse en mission dans toute la France pour prêcher la réconciliation. « Opposez le pardon à tous ceux qui vous insulteront, qui vous menaceront, qui vous agresseront », leur-a-t-il demandé.
Le président de la Ferdif a dit merci à Soro pour avoir accepté leur sollicitation et offert deux ambulances pour Issia. La remise de ces véhicules sera faite incessamment en Côte d'Ivoire
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