Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire ne va pas du dos de la cuillère pour répondre aux détracteurs de la réconciliation dans son pays. Ses méditations de chaque vendredi et dimanche sont l’un des moyens qu’utilise Guillaume Soro pour passer son message, via les réseaux sociaux. Ce d’ailleurs ce qu’il a fait ce vendredi 30 juin 2017. Le chef du Parlement ivoirien a dénoncé l’attitude de certaines personnes qui demandent aux autres de s’excuser pour des torts qu’ils auraient faits quand elles-mêmes sont incapables de le faire.
« Qui sommes-nous, dans notre pays et dans ce monde, pour ne rien nous reprocher? Qui sommes-nous, pour obliger les autres à demander pardon pour leurs erreurs et fautes quand nous-mêmes ne reconnaissons aucun tort? Seuls des pêcheurs endurcis se proclament saints parmi les hommes, et font fi des souvenirs des souffrances qu'ils ont infligées aux autres... », fustige Guillaume Soro.
Pour lui, « Etre vraiment humain, c'est être capable non seulement de pardonner, mais aussi et d'abord, de demander pardon à nos Frères et Soeurs qui ont perdu confiance en nous. Et de rebâtir nos cités sur une vie nouvelle dans la Cité de Dieu, Cité du Pardon, de la Réconciliation, de la Paix et de l'Amour désintéressé ! "Le retour" vers Allah peut donc se faire dès maintenant, en notre for intérieur, si nous pardonnons et savons demander pardon... »
Cette méditation, Soro Guillaume la tire des versets 71 à 72 de la 25ème Sourate du Coran, Al Furqãn qui déclarent que « sauf celui qui se repent et accomplit une bonne oeuvre; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux: et quiconque se repent et accomplit une bonne oeuvre, c'est vers Allah qu'aboutira son retour ».
Il invite ses compatriotes à en faire de même. « Vivement, que chacun d'entre nous, en ces temps consacrés au Pardon, à la Réconciliation et à la Paix, médite ces beaux versets 71 à 72 de la 25ème Sourate du Coran, Al Furqãn », dit-il.
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