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Politique

Une organisation de la société civile exige des explications au gouvernement après le déversement de nouveaux déchets toxiques

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Dans une déclaration dont copie nous est parvenue, la Fondation ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie politique (FIDHOP), s'insurge contre le deversement de dechets toxiques, provenant de la fusée ''Ariane 5'' dans les eaux ivoiriennes.  Elle exige par conséquent, des explications au gouvernement ivoirien, et annonce des actions d’envergure contre les responsables de ce « scandale ». Une ''grave affaire" qui intervient plus d'une dizaine d'années après celle du ''Probo Koala'' qui avait fait plusieurs dizaines de morts et des milliers de personnes contaminées. Ci-dessous l'intégralité de la déclaration.

Scandale environnemental en Côte d'Ivoire !

M. Ouattara autorise des dechets de la fusée ''Ariane 5'' en Côte d'Ivoire ?

La  FIDHOP exige des explications  !

1- Le grossier scandale qui accable le regime Ouattara :

Le Journal ‘’Confidentiel Afrique’’ (voir les référence du Site d’information à la fin de la présente Déclaration), dans sa parution du 9 septembre 2018, révèle ce qui suit.

« Au large des eaux ivoiriennes dans la partie Zone Économique Exclusive (ZEE), les éléments de la fusée ARIANE 5, se sont déversés, transformant la mer ivoirienne en un véritable dépotoir polluant. Cette opération a été exécutée le 7 septembre dernier, dans la plus grande discrétion, en dehors de la Présidence, des Affaires Étrangères et du Secrétariat permanent interministériel de l'Action en Mer, qui étaient informés de cet essai en mer ivoirienne. 
Confidentiel Afrique s'est procuré en exclusivité la Lettre d'information de l'Ambassade de France à Abidjan en date du 23 août 2018 et celle du Secrétariat du Comité permanent interministériel de l'Action en Mer, parlant de cette affaire d'État, cachée au grand public. (…)
À l’heure où la planète subit les effets des changements climatiques et que les décideurs et citoyens du monde se battent pour préserver l’environnement, la Côte d’Ivoire s’offre en cobaye de l’Europe pour tester les éléments de la fusée ARIANE 5.
»

Devant une telle révélation-accusation, l'une des plus scandaleuses et inimaginables, pour une Côte d’Ivoire qui a déjà subi les effets tragiques du déversement des déchets toxiques du ''Probo Koala''en août 2006, ayant causé plusieurs dizaines de morts et des dizaines de milliers de personnes intoxiquées et empoisonnées à vie ;
La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique), au nom de ce que les Ivoiriens ont aussi « Droit à un Environnement sain », s’interroge, interroge le Gouvernement ivoirien et annonce quelques actions qu’elle entend mener.

2- Des  Interrogations légitimes :

Tout comme le journal d’investigation ‘’Confidentiel Afrique’’, la FIDHOP soulève les mêmes questions :
Que peut bien cacher cet essai de la fusée ARIANE ? 
Pourquoi les eaux ivoiriennes ont-elles été ciblées ? 
Y’a t-il une compensation financière ?
Mais surtout : pourquoi cette opération a-t-elle été cachée aux populations ivoiriennes qui sont pourtant exposées aux conséquences qui pourraient en résulter ?
Face à toutes ces interrogations, la FIDHOP exige des explications au Gouvernement ivoirien et la FIDHOP annonce quelques actions qu’elle entreprendra en France, à travers la Fidhop-France.

3- Des demarches à mener par  la  FIDHOP :

Au regard de la gravité de cette révélation-accusation, la FIDHOP décide :
- La FIDHOP rencontrera dans les jours à venir, les Ministres Français des Affaires Étrangères et en charge de l’Environnement.
- La FIDHOP exigera du Gouvernement Macron/Édouard Philippe des garanties fermes pour la sécurité des populations ivoiriennes face aux conséquences prévisibles des déchets d’‘’ARIANE 5’’.
- La FIDHOP, au cas échéant, saisira le Commission des Droits de l’Homme et de l’Environnement de la Commission Euroéenne, ainsi que celle des Nations Unies, pour exiger de l’État français des réparations, si ce n’est déjà le cas.
- La FIDHOP en appelle à la plus grande vigilance des populations ivoiriennes, qui seront tenues informées de la suite de ses démarches concernant ce dossier et des actions futures à mener.

Fait à Rome, ITALIE, le 12 septembre 2018

Dr BOGA SAKO GERVAIS 
•Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
•Ex-Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
•Président de la Fondation Ivoirienne pour la Démocratie, Les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) ;
•Ecrivain-Politique.

 
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