Affaire tontine sexuelle des lycéens à Angré : Voici celle par qui le scandale a été révélé

Une vidéo de la tontine sexuelle est en vogue à Abidjan. Ces images dégradantes des futurs cadres du pays sont le fruit d'une adolescente qui ne connaissait certainement pas la portée de l'acte qu'elle était en train de commettre. Une mauvaise camera-woman qui vient d'entacher la vie de ses amies et aussi la renommée de son ancien établissement.

Elle répond aux initiales de A.S. C'est celle par qui tout a basculé depuis près de trois ans. Cette adolescente d'à peine vingt ans a exposé à jamais la vie de ses camarades et aussi entâché la renommée de son ancien établissement. Dans sa quête d'information sur cette affaire, Linfodrome a su que A.S qui a réalisé la vidéo en mentionnant le nom de sa prétendue sœur n'est pas une fille de bonnes moeurs. Aujourd'hui étudiante dans une grande école de la place, sa seule chance dans cette affaire est que son image n'apparaît pas dans ladite vidéo.

Cette adolescente qui se pavane sur les réseaux sociaux diffuse depuis toujours des images de filles légères. Vêtue en général de petites culottes, et des positions renversantes, AS a l'habitude de faire des posts pour attirer l'attention de la gente masculine. L'on peut donc lire sur l'un de ses posts qu'elle voudrait créer un groupe watsApp avec des BG (beaux garçons) tout en invitant les personnes moches à s'abstenir. Celle qui se fait appeler «Miss beaux-yeux» va plus loin, en laissant même son numéro personnel sur les réseaux sociaux certainement dans l'espoir de recevoir des appels des personnes visées.

Même si elle reste joviale, on peut dire que ce scandale l'a beaucoup marquée. Puisqu'on lit sur l'une de ses pages facebook des messages de tristesses datant de l'année de la réalisation du film (2016). «On dit, la vie s'apprend mais pourquoi lorsqu'on fait des erreux personne ne veut nous comprendre», a-t-elle écrit sans doute après que ces proches aient découvert le scandale.

Jointe au téléphone, A.S a était partante pour un rendez-vous jusqu'à ce que nous déclinions notre idententité et notre fonction de journaliste.