Affrontements de Béoumi : Brûlé au gaz, Koffi Konan Jean Herman, élève en classe de 3e, appelle au secours

Il se nomme Koffi Konan Jean Herman, élève en classe de 3e au lycée moderne de Béoumi, qui devrait présenter l’examen du BEPC. Malheureusement, il ne pourra pas le faire cette année, à cause des violents affrontements meurtriers qui ont eu lieu à Béoumi, en mai dernier. Ses parents et lui appellent à l’aide pour ses soins.

L’élève Koffi Konan Herman a été gravement brûlé par les feux, le 15 mai dernier, à Mamianou, suite à une explosion d’une boutique contenant des bouteilles de gaz à laquelle des manifestants ont mis le feu.

Selon les explications du père, qui nous a joints par téléphone mardi 4 juin, son fils qui rentrait à la maison afin de se mettre à l’abri des manifestations, a eu le malheur de passer devant le magasin au moment de sa mise à feu. « Le magasin se trouve dans son quartier. Il passait pour rentrer quand il y a eu l’explosion des bouteilles de gaz », a raconté le géniteur.

Malheureusement, l’élève a été atteint par le souffle du gaz et le feu produit par la détonation. « Ses habits ont pris feu et ont commencé à le bruler. Ce sont les voisins qui ont versé de l’eau sur lui pour éteindre le feu », a expliqué le père de Konan Jean.

Depuis lors, la victime est admise au CHU de Bouaké, en chirurgie digestive. Financièrement à bout pour faire face aux frais de santé de leur fils, les parents de Koffi Konan Jean Herman appellent à l’aide.

« Nous demandons de l’aide à toutes les bonnes volontés pour sauver notre enfant, parce que nous sommes financièrement épuisés. J’ai dû abandonner ma boutique pour me retrouver ici, avec ma femme et nos enfants, au chevet de notre fils. C’est vraiment difficile pour nous de satisfaire les demandes de soins de notre enfant. Nous crions à l’aide », a imploré le père.

La famille Koffi craint pour l’avenir de Jean Herman. « On craint qu’il perde ses facultés. Déjà cette année, il va rater l’examen du BEPC, et pas sûr qu’il y prendra part l’an prochain. Vraiment que l’Etat pense à son recasement après sa guérison que nous espérons de tous nos vœux rapide, avec l’aide de tous », a ajouté son oncle M. Kouassi.

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