Quelle contradiction ? L’Agence emploi jeune (AEJ), structure du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Emploi des Jeunes et du Service Civique en charge de la mise en œuvre de la politique de l’emploi jeune fabrique des chômeurs.
Pour avoir dénoncé des conditions de travail difficiles et la spoliation de certains droits légaux, suspendus sans interruption à travers une grève, 80 agents de l’AEJ ont été licenciés
« 39 contractuels perdent leurs emplois et les 41 fonctionnaires sont mis à la disposition du ministère de la fonction publique en dépit de toutes les médiations engagées auprès du ministre pour trouver une solution», a décrié Jean Yves Abonga, le président de l’intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI lors d’une conférence de presse ce samedi 18 Novembre à Yopougon (Abidjan nord-ouest).
Et pourtant, quoi qu’ayant la raison et la légalité de leur côté, ils ont effectué des démarches de pardon et de clémence auprès de la tutelle. Mais rien n’y fit. Depuis deux mois, ces agents, ces pères et mères de famille victimes d’injustice, sont sans salaire. Pis, selon Jean Yves Abonga, aucune indemnité de licenciement n’a été versée à ceux-ci qui était déjà privés de primes et d’assurance maladie.
Alors l’on se pose bien la question pour savoir, si l’AEJ qui a pour mission d’œuvrer à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et donc de lutter contre le chômage jette ses propres agents à la rue sans autre forme de procès, qu’en sera-t-il de ces jeunes maltraités dans les entreprises privés ? Qui pour leur rendre justice ?
Ce n’est pas en tout cas le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Emploi des Jeunes et du Service Civique qui à en croire le conférencier du jour, « aucun cadre de dialogue social n’a été créé au sein du Ministère pour favoriser le dialogue social. »
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