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Attentat en Côte d’Ivoire en 2016: des proches des victimes françaises reçus par les juges à Paris

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Attentat en Côte d’Ivoire en 2016: des proches des victimes françaises reçus par les juges à Paris

Des proches des quatre Français tués lors de l’attaque jihadiste de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire en mars 2016, ont été reçus jeudi pour la première fois par le juge parisien en charge de l’enquête, a-t-on appris de source proche du dossier.

Revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, cette attaque jihadiste, la seule survenue en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts dont quatre Français le 13 mars 2016 dans la station balnéaire très populaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan.

Parallèlement à l’enquête menée sur place, la France avait ouvert une procédure en raison de la présence de ces victimes françaises. Deux ans après l’attaque, plusieurs de leurs proches ont été reçus jeudi par les juges d’instruction du pôle antiterroriste de Paris pour un point sur l’enquête.

Le 13 mars 2016, trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, très fréquentée par des expatriés, puis pris d’assaut plusieurs restaurants, tirant à la kalachnikov sur des clients en terrasses avant d’être neutralisés par les forces de sécurité ivoiriennes. "Ils tiraient partout, ils ne choisissaient pas", a raconté un témoin aux enquêteurs français qui se sont rendus en Côte d’Ivoire.

"Le dossier est loin d’être vide comme on aurait pu le penser. Les investigations mènent au Mali et nous attendons le retour de l’enquête ivoirienne qui n’a pas encore été transmise au dossier", a commenté Guillaume Denoix de Saint Marc, directeur général de l’association française des victimes du terrorisme (AFVT), partie civile.

Plusieurs dizaines de personnes, dont les trois complices des assaillants morts, ont été arrêtées après cet attentat, notamment au Mali. En janvier 2017, les soldats de la force française Barkhane avaient capturé un suspect-clé, Mimi Ould Baba Ould Cheikh, considéré par les autorités ivoiriennes comme l’un des cerveaux de l’attaque et par les autorités burkinabè comme le "chef des opérations" de l’attaque de Ouagadougou (30 morts en janvier 2016).

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait indiqué que deux des assaillants appartenaient à son allié le groupe Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar. Perpétrée en représailles aux opérations antijihadistes Barkhane et Serval menées par la France et ses alliés dans la région du Sahel, l’attaque visait aussi la Côte d’Ivoire pour avoir livré des membres d’Aqmi aux autorités maliennes.

Cet attentat a durement éprouvé le secteur du tourisme dans ce pays, déjà fragilisé par des années de crises post-électorales (2010-2011).

 
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