La tension a fortement baissé depuis hier à Bouaké. Les ex-combattants qui avaient prévu de prendre les rues et principales artères du pays à partir du 20 avril, si les autorités ne prenaient pas en compte leurs préoccupations, sont revenus à de meilleurs sentiments. Prenant de court tout le monde, ces ex-combattants, toutes catégories confondues, ont levé leur mot d'ordre de perturbations des activités économiques et sociales. L'accalmie est revenue suite à la médiation du ministre des Transports, Amadou Koné.
Selon Ouattara Amadou, porte-parole des ex-combattants réunis au sein la ''Cellule 39'', le ministre a eu une rencontre à son cabinet à Abidjan, avec les mécontents. Il est parvenu à la suite de ce conciliabule, à les convaincre de sursoir à leur marche. « Le ministre nous a reçus pour nous entendre sur nos préoccupations. Nous les avons exposées. Et nous avons aussi demandé pardon au chef de l'Etat pour notre comportement. Dans le même temps, nous indiquons que nous nous sommes entendus avec le ministre sur la prise en compte de certaines de nos revendications. C'est pourquoi nous avons décidé de lever notre mot d'ordre de perturbations des activités par notre marche. À partir d'aujourd'hui (vendredi, ndlr), nous levons notre mot d'ordre de marche », a indiqué Ouattara Amadou.
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