« Dans notre monde actuel, les situations de crise sont devenues la norme. En 30 ans, les catastrophes naturelles ont tué plus de 2,5 millions de personnes et entraîné des pertes chiffrées à pratiquement 4 000 milliards de dollars. Rien que pour l’an dernier, la facture a frôlé un montant record de 330 milliards de dollars », a relayé le blog du groupe de la Banque mondiale.
Selon l’auteur de cet article, le changement climatique, la pression démographique et d’autres évolutions touchant notre planète peuvent aussi aggraver la fragilité. Aujourd’hui, 80 % de tous les besoins humanitaires découlent d’un conflit tandis que la part des plus démunis vivant dans une zone en conflit devrait franchir la barre des 60 % à l’horizon 2030 .
« Dans un environnement toujours plus menaçant, les systèmes de protection sociale aident les individus et les ménages à affronter les chocs, comme une guerre civile, une catastrophe naturelle ou un déplacement forcé. Parce qu’ils rapprochent les travailleurs des emplois, augmentent les investissements dans l’éducation et la santé des enfants et protègent les aînés et les autres groupes vulnérables, les dispositifs de protection sociale contribuent également à renforcer le capital humain », a expliqué Michal Rutkowski.
Pour lui, les dispositifs de protection sociale « adaptative » vont encore plus loin, en veillant à ce que ces investissements critiques dans le développement humain ne soient pas compromis par une crise ou un choc. « Outre les caractéristiques associées à un programme de protection sociale classique pour faire face à des besoins vitaux, la protection sociale adaptative va identifier les individus en situation de pauvreté mais également ceux qu’un choc risque de faire basculer dans la pauvreté, apprécier leurs capacités à surmonter ces épreuves et mettre en place des dispositifs de financement et de soutien en période de crise. Ce type de dispositif pourra en outre servir de plateforme pour d’autres interventions liées à la santé, l’éducation et d’autres services sociaux », note l’expert en catastrophe naturelle.
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