Tout est bien qui finit bien. Est-on tenté de le dire. Après avoir frustré le public ivoirien en 2015 arrêtant de façon impromptue un concert suite à un malentendu avec le promoteur, Koffi Olomidé a obtenu le pardon de celui-ci hier à son concert Mea culpa.
Une fois sur scène, Mopao Mokonzi qui sait que la grandeur d’un homme réside dans sa capacité à reconnaître son tort et à demander pardon, s’est plié à cette exigence de la vie sociale : « Avant toute chose, je voudrais vous demander sincèrement pardon… »
« Avant toute chose, je voudrais vous demander sincèrement pardon… »
Sans le laisser poursuivre, le public, comme un seul homme, s’est levé pour l’acclamer et lui signifier que le pardon est acquis.
Les différends aplanis, il ne se fait donc pas prier pour mettre le feu. D’Ultimatum à Ekotite en passant par Loi et Efrakata, Koffi Olomidé et le Quartier Latin revisitent leur riche répertoire et font danser sans discontinuer ses fans.
Déjà le jeudi, à la célèbre émission de la RTI, C’midi, le patron du Quartier latin tout en demandant pardon, a donné les détails du précédent avec ses fans.
«Je demande pardon à tous les Ivoiriens. J’ai signé un contrat avec un producteur qui a envoyé Romy Roméo pour venir me voir au Congo. Et dans le contrat, il a souhaité filmer le concert. J’ai dit ok pas de soucis. Je suis venu à Abidjan et à quelques heures du concert, le promoteur monte dans ma chambre d’hôtel pour me faire savoir qu’il n’allait plus filmer. Et donc le cachet ne devrait plus être le même. Il a alors dit que si je voyais une seule caméra je pouvais arrêter le concert. A ma grande surprise pendant mon spectacle, il y avait des drones, des caméras partout. J’ai beau appelé le promoteur il ne m’a jamais écouté. Je l’ai même appelé 50 fois, il n’est pas venu. Voilà pourquoi j’ai arrêté ma prestation. Mais je demande pardon à mes fans et à la population ivoirienne parce que pour eux, j’aurais dû rester pour prester jusqu’à la fin », a-t-il confié.
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